Recension des écrits

g. Contextes dans la francophonie mondiale

BELGIQUE

La Belgique a lancé l’initiative Éducation aux médias (EAM) par laquelle elle cadre l’intégration de nouvelles compétences. L’information présentée ci-dessous se veut un sommaire du contenu présenté par Michel Berhin⁵⁵.

Le cadre institutionnel du Conseil Supérieur qui pilote l’élaboration d’une politique en matière d’EAM en Belgique existe depuis 1995 (Conseil Supérieur de l’EAM : CSEAM (http://www.csem.cfwb.be/). Ce dernier dispose de trois centres de ressources désignés au sein des trois réseaux de l’enseignement au pays, c’est-à-dire :

• le centre de ressources de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB): le CAF (http://www.lecaf.be/accueil/entree.asp)
• le centre de ressources du réseau officiel subventionné des Villes et Provinces: le CAVL (http://www.cavliege.be/)
• le centre de ressources de l’enseignement libre subventionné: Média Animation ASBL (http://www.media-animation.be/)

La gestion des parcours scolaires est balisée par deux référentiels :

• Socles de compétences: «Référentiel présentant de manière structurée les compétences de base à exercer jusqu’au terme des huit premières années de l’enseignement obligatoire et celles qui sont à maîtriser à la fin de chacune des étapes de celles-ci parce qu’elles sont considérées comme nécessaires à l’insertion sociale et à la poursuite des études»⁵⁶. Ces socles n’incluent pas l’Éducation aux médias.
• Compétences terminales: «Référentiel présentant de manière structurée les compétences dont la maîtrise à un niveau déterminé est attendue à la fin de l’enseignement secondaire»⁵⁷.

Le Conseil Supérieur de l’Éducation aux médias (CSEAM) de la Communauté française de Belgique est très actif dans ce virage au numérique. Il a, en effet, mis de l’avant la «Déclaration de Bruxelles» (http://www.declarationdebruxelles.be/) dans laquelle il définit une orientation générale de l’EAM tout au long de la vie.

De plus, le CSEAM est, en outre, chargé d’instaurer l’éducation aux médias dans le monde scolaire, en la considérant comme une compétence transversale à privilégier par tous les enseignantes et enseignants. C’est ainsi qu’il a élaboré le document intitulé Les compétences en éducation aux médias : un enjeu éducatif majeur – Cadre général (http://www1.datafilehost.com/d/018670fc).

Le Cadre général des compétences médiatiques s’articule autour de quatre catégories d’activités médiatiques : la lecture, l’écriture, la navigation et l’organisation.

 «[…] Les activités de navigation et d’organisation sont, elles, centrées respectivement sur la recherche de médias et sur la collection d’objets médiatiques interreliés. […] Chacune de ces catégories d’activités médiatiques, presque toujours complémentaires, s’exerçant dans les trois dimensions des objets médiatiques, nous pouvons distinguer douze catégories de compétences qui concernent l’ensemble des médias […]» (CSEAM, 2013, p. 12)⁵⁸.

Le tableau repris tel quel représente les compétences en littératie numérique pour la Belgique, qui se résument comme suit (Ibid., p.37)⁵⁹:

L’Éducation aux Médias se retrouve de façon détaillée dans les quatre volets du développement suivants :

● l’équipement (notamment des écoles et des Espaces publics numériques -EPN wallons – http://www.epn-ressources.be/)

● la cyberclasse – Cellule wallonne (http://cyberclasse.wallonie.be/)

● l’Agence Wallonne des Télécommunications – http://www.awt.be/ (AWT)

● le Centre informatique pour la région Bruxelloise (CIRB) – http://www.cirb.irisnet.be/fr/ecoles

Des exemples de projets de développement et de soutien à l’intégration du numérique sont présentés à titre informatif :

● le projet École numérique (http://www.technofuturtic.be/), en lien avec le centre de compétences Technofutur (http://www.technofuturtic.be/)

● le projet de développement d’un Passeport Tic (http://www.enseignement.be/index.php?page=26441&navi=3222) (Équivalent du B2i français) mis en place par la cellule d’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (http://enseignement.be/).