a. Pratiques, approches et modèles préconisés
ii. Questionnement efficace
Nombreux enseignantes et enseignants, surtout du secondaire aux États-Unis, adoptent une approche de «classe inversée». Dans un premier temps, les élèves apprennent un contenu de façon individuelle, en visionnant une vidéo ou en écoutant un enregistrement, puis se font présenter la notion ou le concept à l’aide d’un enseignement explicite. Ils peuvent écouter la vidéo ou l’enregistrement plus d’une fois s’ils le désirent. Dans un deuxième temps, l’enseignante ou l’enseignant en salle de classe a recours à des activités de consolidation, en privilégiant le processus collaboratif et d’enquête en vue de faire participer les élèves dans leur apprentissage. Toutefois, un certain nombre de spécialistes et de pédagogues critiquent cette approche à cause de sa composante magistrale et traditionnelle de présentation de contenu. Par contre, cette approche accorde une plus grande place à la différenciation pédagogique au moment de l’exercice des activités. En pratique, c’est à ce moment en salle de classe, que l’enseignante ou l’enseignant pourrait accorder un plus niveau d’attention aux élèves qui nécessitent d’autres informations et un accompagnement guidé. Guité (2013)109 est d’avis que la classe inversée permet aux enseignantes et enseignants de diversifier leurs pratiques pédagogiques et les interventions d’enseignement. «Malgré que les classes inversées soient une approche parmi d’autres, elles présentent une nouvelle façon de faire. Un changement permet aux enseignantes et enseignants de mobiliser leurs capacités et leurs propres compétences» (Guité, 2013). Soulignons que le concept de la classe inversée rejoint la façon d’apprendre de bien des élèves qui préfèrent utiliser des vidéos et des tutoriels pour acquérir des connaissances sur un sujet ou une matière donnée. À titre d’exemple, Khan Académie et Learn Zillion produisent des vidéos de ce genre.
