i. Penser de façon critique
iii. Collaborer
Il est primordial d’apprendre à communiquer efficacement à l’oral, à l’écrit et à l’aide d’une grande variété d’outils numériques. En pratique, cette compétence implique de se servir judicieusement de divers médias numériques selon l’intention de l’activité et les objectifs visés. La Matrice d’intégration des technologies élaborée par Destination réussite, volet II, (2013, p. 1)79 rend compte que les élèves devraient communiquer à l’ère numérique «sur le Web en utilisant divers outils technologiques (p. ex., blogue, Twitter, vidéo) dans une variété de contextes dans le but d’informer, de donner son opinion». Ainsi, la salle de classe devient le reflet de la réalité d’une société réseautée. Cette compétence englobe aussi les stratégies d’écoute. Il s’agit non seulement de développer les capacités à maîtriser la langue, mais aussi à s’approprier un langage propre aux diverses interfaces technologiques afin d’apprendre à communiquer, avec rigueur, au moyen des technologies disponibles. Les élèves doivent adopter une interprétation commune du vocable numérique. Il leurs importe également de posséder la capacité d’interagir avec leurs pairs, que ces derniers soient sur place, à l’extérieur des murs de l’école et en mode virtuel. En pratique, les élèves occupent un espace en français pour se reconnaître, s’affirmer et grandir sur le plan des réalités ontariennes et mondiales. La contribution de ce savoir faire vise à stimuler, par le fait même, leur sens d’appartenance à la francophonie internationale.
Prensky (2012a)80 parle de «sagesse numérique» pour qualifier l’utilisation optimale et pertinente de la technologie de pointe. Il fait observer que, pour acquérir la sagesse numérique, il faut être constamment à l’affût des outils numériques de communication les plus performants et les plus avancés. Il importe ainsi pour les élèves de savoir quels outils de communication numérique choisir en fonction de l’intention de l’activité et des personnes visées.
